mercredi 29 janvier 2014

L'ecran de Cat's la Mascarade que vous ne verrez sans doute jamais...

... A part sur ce blog, et peut être sur celui de Tlön Ukbar, alias Vincent Matthieu, le créateur de Cat's. Vous savez ce jeu où les chats dominent en secret le monde, à la manière des vampires du monde des ténèbres.

Pour rappel : 

- Cat's est tout d'abord un jeu amateur qui a plu à son public
- il a ensuite été édité chez ICARES Editions
- le jeu s'est plutôt bien vendu et a donné lieu à un appel à fond pour que voit le jour l'extension "pour quelques caresses de plus" Via ulule.
- les fonds recueillis l'ont été audelà de nos espérances et l'extension a vu le jour et sera bientôt distribuée. (Cf Ulule)

Voici donc l'écran refusé (à vrai dire celui qui a été retenu, dessiné également par mes soins est bien mieux)


Vos avis sont évidemment les bienvenus...

lundi 27 janvier 2014

Photonik - Cyro Tota - tome 1

"PHOTONIK
Tome 1
de CYRO TOTA (et la participation de Jean Yves Mitton)
Editions Black and White.







Comment ne pas craquer?... C'est un peu la question fondamentale que je me suis posée pendant environ 2,6768 secondes. Photonik... Pour moi c'est mon enfance, bercée par les Editions LUG qui éditaient alors les aventures des super-héros du MARVEL universe. Certains avaient bien entendu ma préférence, l'araignée de John Romita, Iron-man de Layton ou les Xmen de l'excellent John BYRNE.

A cette même époque, je ne manquais aucun Conan, j'étais dejà un grand fan du barbare, il faut dire que les territoires dépeints par John Buscema étaient si attrayants. Sa maitrise du barbare était telle que les autres dessin du barbare faisaient pâles figures ou simples imitations à côté des siens.

Mais s'il y a bien deux séries qui m'ont marqué... Ce sont les aventures de Mikros et de Photonik... 

Pourquoi...

Je sais pas... 

A cette époque (celle de Mustang, Spidey et Nova) j'avais plus flashé sur Mikros dont les graphismes me rappelaient la perfection des traits d'un Romita, d'un Buscema ou d'un Byrne (mon idole). C'était peut être aussi car les héros Crabb, Mikros et Saltarella semblaient moins faibles que Photonik. Le côté énigmatique des deux  dessinateurs qu'étaient Cyrus Tota (Cyro Tota) et John Milton (Jean-Yves Mitton) avaient dû déclencher quelque chose dans le tréfond de mon cerveau et j'étais plus ou moins devenu accro.



Je me souviens des traits épurés de Tota lors de l'affrontement contre le terrible Minotaure et la révélation de l'ordinateur pensant de celui-ci qui présentait des aliens cultivés pour la puissance de leur énergie (un matrix avant l'heure, non?)... Je m'en souviens comme si c'était hier. On était en plein dans un des plus marquant Event de l'univers marvel : Les guerres secrètes, et la vague d'invasion des figurines marvel dans les magasins.

Pour Mikros, mon premier souvenir est différent. Je me rappelle surtout d'un épisodes où nos héros ne sont que l'ombre d'eux même, des clochards, des reclus de la société, incapables de s'exprimer, incapables de sauver qui que ce soit. Et tout change alors qu'ils arrivent à se rendre sur les hauteurs de Notre Dame de paris et recevoir la décharge d'energie qui permettra à Mikros de se transformer en surhomme.

En ce temps là j'étais au collège, on était un petit groupe de fans, et on s'échangeait toutes ces revues. Même si une bonne partie de celles ci ont fini à la poubelle, vu les piètres résultats de mon année de cinquième... Dommage...


Donc comme je le disais plus haut, avant que je divague, j'ai craqué. J'ai acheté l'intégrale de Photonik réeditée par les Editions Black and White. Je contacte les éditions afin de savoir s'il en reste, et au joie, il en reste... Affaire réglée.

Je reçois donc quelques mois plus tard, chez un commerçant de proximité le tome 1 tant attendu. Et bien l'attente en valait la chandelle.

Je déballe et constate la présence de : 

- Le tome 1 des aventures de Photonik (608 pages) en noir et blanc et numéroté.
- un petit dessin
- une reproduction de planche originale (avec son calque couleur)
- un marque page Photonik.

Le tout de très bonne qualité, avec une préface, et surtout avec la présentation de chaque épisode par Ciro Tota himself... Qui nous fait part de son ressenti du moment. Son manque de rapidité, qui a valu à plusieurs reprises que son héros soit pris en main par Mitton. C'est un véritable plaisir de me replonger dans ces aventures.

Je remarque à quel point le trait de Tota imprègne l'univers de son héros, même si ce même trait a beaucoup évolué avec les années.


Pour rappel, Taddeus Tenterhook est un adolescent américain, orphelin, solitaire, bossu, complexé et maltraité par sa famille qui l'exploite. Accidentellement, l'explosion d'un "luminotron" le transforme en Photonik, un "homme de lumière". Avec l'aide d'un savant aux super-pouvoirs mentaux, le docteur Nazel D. D. Ziegel, et d'un garnement nommé Tom Pouce, Photonik combat toute une variété de super-vilains.



Bref un pur moment de plaisir et j'ai hâte de voir la parution du deuxième tome.







samedi 11 janvier 2014

La Flotte Perdue - Jack Campbell (Tomes 1, 2 & 3)

Cycle "la flotte perdue" (Vo The lost Fleet)
Tome 1 : Indomptable (Vo Dauntless)
Tome 2 : Téméraire (Vo Fearless)
Tome 3 : Courageux (Vo Courageous)
Par Jack Campbell (John G Hemry)


Mes lectures du moment. Je suis toujours dans la Science fiction militariste. Cette fois ci je me suis enfilé les trois premiers tomes du cycle de la Flotte Perdue écrite par Jack Campbell.


L'auteur, ancien officier de marine de l'US Navy a publié sous un pseudonyme cette série de romans, ce n'est pas les premiers.

"C'est une guerre interstellaire de cent ans, et la défaite est proche désormais. L'armada qui devait décapiter l'ennemi au coeur même de son empire est désormais prise au piège, mutilée. Ne reste-t-il pour la sauver que ce capitaine émergé d'un siècle d'hibernation et dont l'histoire a retenu le sacrifice héroïque aux premiers temps du conflit ?

«Black Jack» Geary est devenu une légende, une icône révérée dans toute l'Alliance et sa flotte. Comment l'homme lui-même, revenu du passé, pourrait-il se hisser à la hauteur du mythe ? Parmi ces jeunes capitaines dont les usages tournent le dos aux traditions d'autrefois, et qui hésitent entre méfiance et idolâtrie, comment sauver la flotte perdue et la ramener à bon port ? Car l'Indomptable, son vaisseau amiral, cache à son bord un secret décisif volé à l'ennemi, capable d'enrayer une défaite inéluctable.
"
Cette série présente de nombreux points forts mais aussi, malheureusement un certain nombre de points faibles. En tout premier lieu, Black Jack Geary est le point fort du roman. Officier à l'ancienne, formé pour commander et obéir, fruit du fleuron de la flotte spatiale, formé à toutes les tactiques de vol en "flotte". Celui ci a fait un acte héroïque pour préserver la flotte dans laquelle il était affecté par un sacrifice sans retour, sautant dans une capsule de survie juste avant que son vaisseau n'explose. Grâce à cet acte héroïque, les forces Syndics n'ont pu venir à bout de la guerre.

Sans le savoir Geary, ne pouvait se douter que son sacrifice, logique à l'époque, allait marquer à jamais des générations d'officiers de vaisseaux.

A son réveil, une centaine d'années plus tard (pour lui c'était comme s'il s'agissait d'une nuit de sommeil), il découvre avec stupeur, que la guerre s'est enlisée dans un conflit sans fin, et il va découvrir également avec stupeur son statut de légende.

Réveillé à bord d'une flotte en plein milieu du territoire ennemi, à bord du vaisseau "l'indomptable", sur lequel sommeil une clé de l'hypernet volée aux Syndics, sans doute le seul espoir de venir à bout de ce conflit sans fin. Il va se retrouver rapidement, en tant que capitaine nommé à titre posthume, l'officier le plus ancien au grade le plus élevé et va devoir ramener à bon port la flotte perdue de l'alliance se trouvant en plein milieu des territoires syndiqués, après y avoir tenté une attaque manquée.

Mais...

A la fois vénéré et adulé par tous les officiers de la flotte, il va vite se rendre compte des "flottements", résultats de son acte héroïque, sur la chaine de commandement. Oubliées les formations tactiques d'antan, auxquelles foncer dans le tas a été substitué, comme l'a fait le grand Black Jack... La rigueur militaire elle aussi en a pris pour son grade, devenue laxiste, démocratique et à l'inverse de ce que Geary a connu. Il se retrouve coincé entre son raisonnement de capitaine de vaisseau à l'ancienne, et celui, que provoque son statut de légende...

Geary est reellement travaillé dans le roman.

Les combats spatiaux sont également captivants. Savoir ce que Geary va faire, décider pour contrecarrer les plans des Syndics est toujours un grand moment. Campbell introduit la notion de relativité dans les déplacements des vaisseaux et au sein de ses combats, il fallait y penser.

Par contre, malgré ces moments de génie et ses personnages bien campés. Il y a quelques faiblesses. Dejà l'analogie avec la série Battlestar Galactica est très grande. Geary en amiral de la flotte, obligé de commander en prenant soin de ne pas froisser la coprésidente Rione avec qui il aura une liaison... Comme dans la série. La flotte en elle-même présente une analogie à la série (volontaire peut être?). La découverte du Capitaine Falco rappelle l'un des épisodes de la série télévisée.

Certains détails un peu lourds, comme le compte total des vaisseaux de la flotte, qui donne l'impression d'être toujours plus nombreux. Certains passages pas très orientés survie. 

Malgré tout cela, la sauce prend bien et les trois premiers tomes se lisent tous seuls. On passe un bon moment même si l'on ne doute pas un instant de l'issue de la série. Chaque combat est très bien raconté, c'est une des forces de l'auteur.

Bref, si vous aimez ce genre de lecture, c'est pour vous. Je vais en lire la suite, avant d'aborder les Honor Harrington dont on m'a parlé.